mercredi 29 juillet 2015

T'as le blues, baby ?

Couverture T'as le blues, baby ?Alessandra SUBLET

Résumé :

A bien y réfléchir, je pense que mon baby blues a commencé avant même la naissance de ma fille. Devant un étalage de pommes très exactement. A un moment, tu ne sais pas pourquoi, tu commences à te prendre la tête pour des trucs complètement débiles. Ce jour-là, on était au supermarché et mon homme n'avait pas choisi les bonnes pommes. Ce n'était pas les pommes que je voulais. Et je me suis mise à pleurer comme une madeleine. Mais après l'accouchement, en retrouvant le sommeil et ma ligne, enfin familiarisée avec les gestes et toute cette logistique compliquée de la parfaite jeune maman, je pensais le baby blues chassé à jamais. Je me disais que voilà, ça avait été un moment difficile à passer et qu'à présent, j'allais à nouveau croquer la vie à pleines dents. Tu parles !


x Témoignage
x J'ai lu x 188 pages x Mai 2014 x


Mon avis :


Même si je regarde très peu la télévision, cela fait plusieurs années que j'aime l'énergie et la franchise d'Alessandra Sublet.

C'est par hasard que je suis tombée sur ce livre où elle nous parle d'un épisode marquant de sa vie : son baby blues.
Oui, elle "parle". Son écriture est simple, fluide et dynamique (langage parlé oblige) comme elleJ'avais même l'impression qu'elle était à côté de moi, comme une bonne copine qui vient boire un thé/café et qui papote avec vous.

C'était une lecture très agréable malgré le thème qui n'est pourtant pas des plus joyeux. 
L'auteure est tellement sympathique qu'elle a su glisser des informations pratico-pratiques pour les futurs mamans.
Je ne suis pas concernée, mais beaucoup de souvenirs de mes premiers baby-sittings sont remontés à la surface. Qui n'a jamais été perplexe pour savoir le nombre de cuillères et le nombre de biberon pour chaque âge, mettre une couche, etc.?

Pourtant, tout n'est pas parfait. Les "L'avis de la bonne copine", c'est sympa. Mais c'est aussi redondant, à en devenir parfois lourd...



Un témoignage/roman sur le baby blues à recommander ?



Musique : What you know - Two door cinema club

lundi 27 juillet 2015

Effacée // Tome 1

Couverture Effacée, tome 1
Teri TERRY

Résumé :

Dans un futur proche, en Angleterre, les criminels de moins de 16 ans sont condamnés à perdre tout souvenir de leur passé. Malgré son Effacement, cependant, Kyla fait d'étranges cauchemars. Comme si ses souvenirs s'obstinaient à remonter à la surface...

Petit à petit, le doute s'installe. A-t-elle vraiment commis un crime et mérité son sort ? La jeune fille n'est pas certaine de vouloir le découvrir, d'autant que sa nouvelle vie de lycéenne lui plaît. Et que son passé pourrait s'avérer difficile à supporter ...

Mais peut-on être soi, à 16 ans, si l'on ignore d'où l'on vient ? Grâce à Ben, Effacé, lui aussi, et convaincu que l'Effacement cache en réalité une gigantesque manipulation, Kyla trouvera peut-être la force de partir en quête de sa propre histoire...



x Jeunesse x Dystopie x
x Ed° de la Matinière x Coll. Ficiton Jeunesse x
x 378 pages x Septembre 2013 x


Mon avis :



Effacer la mémoire de jeunes criminels afin de leur donner une seconde chance ? 
Le concept semblait intéressant et je me demandais
ce que l'auteur allait en faire.

Dommage, car ça manque de rebondissement et d'émotion.

Déjà, le contexte n'est pas abouti.

Toute l'histoire se passe à Londres et on n'entend pas du tout parlé de ce qu'il se passe hors de cette ville. Est-ce qu’Édimbourg et Paris ont aussi mis ce système en place ?

Il y a très peu de descriptions des décors. Trop de descriptions tue la description (ou pas), mais pas assez ça ne nourrit pas l'imagination...

Ce qui m'a aussi étonné, c'est le peu d'action. L'auteur semble préférer nous faire partager les réflexions de Kyla plutôt que faire avancer l'histoire ou de donner plus d'informations sur les personnages secondaires et le contexte.

Pour résumer : c'est fade, alors que la recette semblait prometteuse.



Est-ce que les tomes suivants sont mieux écrits ?



Musique : Fade out lines - The Avener ft. Phoebe Killdeer

Katana // Tome 1 : Vent Rouge

Couverture Katana, tome 1 : Vent rougeJean-Luc BIZIEN

Résumé :

Le roi-dragon exerce sa tyrannie sur le Japon. Un jour, Ichirô, apprend que le souverain a tué ses parents. Assoiffé de vengeance, le jeune samouraï errant décide de défier le Shogun sorcier. Hatanaka, son père adoptif et samouraï d'élite va le préparer à l'impossible. Ichirô part pour une longue quête, au cours de laquelle il sera rejoint par des compagnons de route, voleur, paysan ou ninja. Il devra les accepter dans leurs différences, réunir leurs forces et leurs caractères... et se découvrir à son tour.


x Jeunesse x Fantastique x
x Le Pré aux Clercs x Coll. Pandore x
x 331 pages x Novembre 2013 x


Mon avis :



Ce premier tome de la saga Katana se passe au Japon.
Qui dit "Japon" dit "Noms japonais".
Et qui dit "Noms japonais",
dit "je-galère-à-retenir-le-nom-et-le-statut-de-chaque-personnage" !
Merci M. Bizien.
Merci de présenter les personnages au fur et à mesure.
Merci de laisser un peu de répit à mon cerveau pour assimiler tout ça.

Cette petite saga s'annoncepour moi en tous cas, sous de bons augures.
Il y a assez d'actions et de combats pour ne pas s'ennuyer.
Contrairement à ce que je pensais en lisant le résumé, il n'y a qu'un soupçon de magie. Moi qui m'attendais à des sorts de toutes parts, voici que je (re)découvre les combats de samouraï et de ninjas avec les techniques correspondantes.


La fan du Japon médiéval s'est réveillée en moi !

Les descriptions des personnages et des actions sont très bien faites. On croirait assister réellement à la scène. J'ai rarement eu l'impression d'être aussi impliquée que dans les descriptions liées au kenjutsu (technique du sabre).

Les paysages sont moins mis en avant, mais c'est assez pour qu'on imagine des décors comme dans les estampes japonaises.

La plume est fluide et concise. Deux qualités que j'apprécie beaucoup dans un roman d'aventures. Si vous n'êtes pas initié aux mots - plus ou moins techniques - japonais, sachez que vous n'aurez pas de lexique car tout est expliqué par l'auteur !

Quant aux personnages, ils sont stéréotypés, mais dans le bon sens du terme ! Il y a le vieux sage, le jeune entêté, un paysan peu cultivé mais intarissable sur la terre, etc.
Il faut croire que ces caractères sont complémentaires...



Ne surlignez pas si vous n'avez pas lu le roman :

Trois des personnages ont une tâche de naissance identique. Ce détail a rendu la fin trop prévisible à mon goût...
Sinon, heureusement que le triangle amoureux a pris fin dans ce tome ;)

Il me tarde de lire la suite de cette aventure !



Vous aimez les récits ayant le Japon médiéval pour décor ?


Musique : Kouya Ruten FictionJunction YUUKA

dimanche 26 juillet 2015

Dans la peau d'une autre

Couverture Dans la peau d'une autre
Johan HELIOT


Résumé :

Star de la chanson à 16 ans, Lydia doit sa carrière à BEST, son agence. À la fin d’une tournée triomphale mais épuisante, Lydia agresse une admiratrice. Pour étouffer l’affaire, l’agence l’envoie se "reposer" en Suisse dans la clinique de luxe du Docteur Beller. Là, l’adolescente se rend compte qu’elle est séquestrée et qu’on tente de la manipuler sous hypnose...


x Jeunesse x Thriller x
x Rageot x Coll. Rageot Thriller x
x 272 pages x Octobre 2012 x


Mon avis :

C'est un roman à destination des (pré)adolescentes.
C'est un détail important car je me suis vite rendue compte
que j'étais un peu trop vieille pour ma lecture !


L'intrigue et le style d'écriture sont simples, ce qui plaira aux lectrices débutantes.
Il y a assez d'action pour ne pas s'ennuyer et assez de "réflexion" de la part de Lydia pour un petit côté "immersion" (surtout dans les deux premières parties).
C'est un livre qui dénonce, certes grossièrement, les industries du divertissement qui proposent des starlettes interchangeables et formatées.


Revenons-en au fait que je me suis sentie vieille.
En lectrice plus ou moins chevronnée que je suis, j'ai trouvé l'histoire prévisible et quelques détails m'ont indisposée :
Pourquoi les personnages évoluent au début puis on devine ce qu'il vont devenir ? 
Pourquoi personne ne remarque les nombreux agents secrets qui ne sont pas sous couverture ? 
Pourquoi autant de stéréotypes partout et tout le temps ?
Pourquoi amener une fin aussi rapide ?

Ceci dit, je pense que je vais laisser une chance à Johan HELIOT et tenter un autre roman car ses livres ont l'air d'être appréciés. Peut-être que je n'ai pas commencé avec la bonne histoire...


Plutôt concert ou festival ?


Musique : Castle in the snow - The Avener ft. Kadebostany

Sans télé, on sent davantage le froid : Chroniques de la débrouille

Couverture Sans télé, on ressent davantage le froid : Chroniques de la débrouille
Titiou LECOQ

Résumé :

Comment survivre à une rupture amoureuse ? Comment s’insérer dans une société qui, clairement, n’attend pas les bras ouverts un bac + 5 de sémiologie ? En adoptant une technique de survie simple : la débrouille. Avec un journal de bord hilarant, Titiou Lecoq livre la cruelle réalité de toute une génération, pour qui la vie moderne est jalonnée d’obstacles, dont le premier consiste à sortir de son lit le matin. Se dessine le quotidien d’une jeune femme d’aujourd’hui, qui passe sa vie entre les boulots, les cartons, ses amis précieux et les histoires foireuses. Incapable de survivre sans télé ni ordi. À la recherche du « connard merveilleux », elle teste plusieurs formules (dont un Partenaire Chocapic avec qui partager ses petits-déjeuners). Car elle doit aussi faire face aux nouveaux rapports hommes/femmes : on discute, on boit, on baise. Le lendemain, on se réveille et on réfléchit. Voici la trajectoire décapante d’une trentenaire, depuis le départ de son premier amour jusqu’à la découverte de la vie avec Têtard, son fils. Titiou Lecoq raconte le quotidien de toute une génération. Caustique, drôle, elle décrypte une époque où on ne badine pas avec l’amour. Ni le porno.



x Contemporain x Chroniques x Humour x
x Fayard x 312 pages x Avril 2014 x


Mon avis :



Envie de lire les chroniques de Girls and Geeks en format papier ?
Envie d'une écriture spontanée, en langage parlé ?

Il ne s'agit pas d'un roman à proprement parler, mais d'une suite de chroniques écrites par Titiou Lecoq entre 2008 et 2013 (de mémoire).

Certains peuvent apprécier ce style d'écriture qui est très spontané. Ce qui ne me dérange pas en temps normal. Souvent, on devient plus proche de l'auteur et on vit ses histoires avec lui.

Pour autant, ici, il ne s'agit pas d'un écrit très travaillé. Je n'y ai vu ni humour ni poésie ni intérêtPourquoi raconter l'anecdote du vomi sur une allemande en Grèce ? Ou encore le fait qu'elle ne sache pas choisir un bon coiffeur

J'ai donc abdiqué au bout d'une grosse centaine de pages.

Je n'ai pas la trentaine, je ne mène pas le même style de vie et j'ai l'impression que l'auteur nous montre qu'elle subit sa vie au lieu de la vivre




NB : Pour celles et ceux qui restent intéressé(s)s,
il paraît que c'est plus drôle à la fin du récit.



Vous pourriez me recommander des récit tirés de blogs ?



Musique : You're on - Madeon ft. Kyan

Chi, une vie de chat // Tomes 1 à 11

Kanata KONAMI

Couverture Chi, une vie de chat, tome 02
<3

Résumé : 

Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d'un coup, on se retrouve tout seul ? Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ? Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde ! Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d'appartement... la vie de chat est pleine de joies et de surprises. Et avec Chi, elle l'est encore plus ! Miaaaa...


x Jeunesse x Manga x Comédie x
x Glénat x Coll. Kids x environ 160 pages x 
x 12 tomes prévus x 11 tomes parus x


Mon avis :


C'est mignon, c'est tendre et c'est doux.

Ce manga a beau être estampillé Jeunesse en France, tout le monde peut le lire. D'ailleurs, ce manga est considéré comme un Seinen (manga pour jeunes adultes) au Japon.

La lecture se fait dans le sens français (de gauche à droite) pour ne pas perturber les personnes qui ne lisent pas de manga habituellement.
Et c'est en couleur !
Et les dessins sont tout en rondeur...

Chi  - prononcer "tchi" - c'est qui ?
C'est un chaton femelle toute mignonne,
naïve et drôle qui a été recueillie par la famille Yamada.

Chaque chapitre raconte un événement important dans sa vie quotidienne : les plantes vertes, le passage de l'aspirateur, les cartons à préparer lors du déménagement, etc.

Si vous avez besoin de sourire, ouvrez ce manga !
C'est plein d'optimisme, c'est sucré et même un seul chapitre suffit.

Si vous avez un chat, vous verrez - sûrement - pas mal de ressemblances avec Chi. Elle a beau faire des petites bêtises, comme tous les chatons, elle reste attachante

Chi, c'est donc une jolie découverte où on n'est pas obligé de lire les tomes dans l'ordre.



Vous avez un chat ?




Musique : How I needed you - Puggy

samedi 25 juillet 2015

Autre-Monde // Tome 1 : L'Alliance des Trois

Autre-monde - tome 1

Maxime CHATTAM

Résumé :

Personne ne l'a vue venir. La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, à la recherche de leurs proies, qu’ils tuent ou transforment... Après leur passage, Matt et Tobias se retrouvent sur une Terre ravagée, différente. Désormais seuls, ils vont devoir s’organiser. Pour comprendre. Pour survivre... à cet Autre-Monde.



x Jeunesse x Fantastique x
x Albin Michel x Novembre 2008 x 496 pages x


Mon avis :

Je ne vais pas tourner autour du pot :
il y a un grooos message écolo.

Bref, après cette rime sublime, je ne vais plus parler de ce message qui est répété quatre-cinq fois dans le récit. Et que j'avais compris dès la première fois...

Par contre, je vais vous demander d'imaginer votre métropole/ville/village/lieu-dit (entourez la bonne réponse) sous une jungle plus que luxuriante, où vivent des animaux assez hostiles et pas d'adulte pour vous protéger.


Le bonheur, non ?


Nous allons donc suivre Matt et Tobias qui vont survivre à la Grande Tempête. Et ce ne sera pas de tout repos pour eux ! Suite à quelques mésaventures, ils vont faire équipe avec Ambre au sein d'une communauté de jeunes survivants.

En tant que lectrice, tout commence comme pour Matt et Tobias : on est paumés ! Que se passe-t-il ? Pourquoi tout a changé si violemment ? Pourquoi tout devient si violent ? Pourquoi l'électricité ne fonctionne plus ?

 Mais au fil du récit, les pièces du puzzle se rassemblent. Cet Autre-Monde n'est simplement que notre monde que nous redécouvrons, plus brut, plus violent, mais neuf.
Honnêtement, je n'aimerais pas du tout être à leur place !

Un bon point à mentionner : l'auteur a su raconter l'évolution de la maturité des personnages - des adolescents qui se dévoile avec les différentes épreuves qu'ils rencontrent.


Ce qui m'a marqué, c'est que j'ai longtemps cru que
Tobias - auquel je me suis identifié - était la cinquième roue du carrosse.
Vous savez, ce personnage gentil et présent mais qu'on oubliera sitôt le livre fermé.
Ou comme un personnage qui n'évoluerait pas dans l'histoire.
Merci M. Chattam ; il évolue !
(comme tous les autres d'ailleurs...)





PS : J'ai bien aimé Ambre. Je ne la mets, pour le moment,
pas dans la catégorie "badass", mais je l'ai beaucoup appréciée.
Un peu de caractère, réfléchie, active...
Elle a plusieurs atouts pour devenir une héroïne à suivre !
A voir pour les prochains tomes :)




Quel est votre roman préféré de Maxime Chattam ?



Musique : Being Again (Taylor Swift) - ThePianoGuys

lundi 20 juillet 2015

Couette // Tome 1 - Tombée du ciel

Couverture Couette, tome 1 : Tombée du ciel
Scénario : Séverine GAUTHIER
Dessin et coloration : Minikim


Oh la jolie BD ! <3


Résumé :

Couette est une petite fille muette, tombée du ciel dans une goutte de pluie. Elle va conquérir le coeur de tous ceux qu'elle rencontre et bouleverser leur vie.
Dans ce premier tome, Couette atterrit dans une décharge publique et élit domicile dans la carcasse d'une vieille caravane. Mais elle y voit une confortable petite maison, dans un pré où broutent de jolis moutons. La vision magique et décalée que Couette a de la vie va transformer celle de sa nouvelle famille. Bidou, qui fait partie de la bande des sans-abri, décide de la prendre sous son aile. Un univers plein de fraîcheur et de poésie. Un dessin tout à la fois joli, fluide et inventif.


x Jeunesse x Fantastique x
x Dargaud x Juin 2012 x 32 pages x


Mon avis :

Couette met de la couleur - au sens propre comme au figuré ! - dans la ville où elle a atterri. 

On assiste à la naissance de cette petite fille/fée qui va découvrir la Ville Grise
Car Couette n'est pas un être comme les autres. Elle a ce petit caractère naïf et des mimiques expressives qui sont adorables (si vous connaissez Chi !, vous comprendrez de quoi je parle).
Pour autant, elle est dotée d'une belle imagination qui transforme sont environnement gris en un lieu accueillant et coloré


Les planches de cet album sont pleines de fraîcheur, d'humour et de poésie.

Chapeau pour le travail des couleurs ! C'est tendre, c'est acidulé et les contrastes sont simplement beaux. La Ville Grise est bien triste à côté de la caravane où dort Couette !

32 pages qui donnent le sourire et une belle leçon de rêverie.

32 pages qui nous donnent le cœur léger.

32 pages où il y a très peu de mots (quand il y en a !), donc très accessibles pour tous les âges.

Mais 32 pages, c'est trop court.
Heureusement, deux autres tomes sont publiés ! Ouuuf !!!





Musique : Let it go (Frozen) Vivaldi's winter - The PianoGuys


Bird box


Couverture Bird Box  

Et toujours une couverture bleutée !

Josh MALERMAN

<3

Résumé :

Malorie élève ses enfants de la seule façon possible : barricadés chez eux. Dehors, il y a un danger terrible, sans nom. S’ils s’aventurent à l’extérieur, ce sera les yeux bandés pour rester en vie. S’ils ôtent leurs bandeaux, ils se donneront la mort avec une violence inouïe. Malorie a deux solutions : rester cachée avec ses enfants, isolée, ou bien entamer un terrifiant périple jusqu’au fleuve dans une tentative désespérée, presque vaine, pour rejoindre une hypothétique colonie de survivants. La maison est calme. Les portes sont verrouillées, les rideaux sont tirés, les matelas cloués aux fenêtres. Les enfants dorment dans la chambre de l’autre côté du couloir. Mais bientôt, elle devra les réveiller et leur bander les yeux. Aujourd’hui, ils doivent quitter la maison et jouer le tout pour le tout.



x Science-Fiction x Horreur x
x Calmann-Lévy x 372 pages x Septembre 2014 x



Mon avis :


Bird box, c'est l'histoire de Malorie avant et de Malorie après.

Bird box, c'est surtout la boule au ventre pendant 372 pages et qui ne vous quitte pas tout de suite après votre lecture.

J'ai rarement ressenti autant de choses (- Ouuuuf ! - Non, fais pas ça ! - J'ai peur pour eux... - Purée... Je n'aurais jamais osé le faire moi... - C'est quoi ce bruit ?! - Snif -).


On suit Malorie dans deux tranches de vie, par chapitre alterné.

La première, c'est le moment crucial de la fuite vers le camp de rescapés. C'est avoir la boule au ventre au moindre son. C'est obtenir le résultat d'années d'entraînements, pour les enfants, pour savoir distinguer l'origine de chaque son. C'est surtout faire face au monde extérieur qui a évolué, où la Nature a repris ses droits, où les êtres vivants deviennent violents.

La seconde se passe quelques années avant. C'est le moment où Malorie apprend qu'elle est enceinte. C'est sa grossesse dans un monde où ce qui est dangereux ne se voit pas. Où un coup d'oeil peut vous tuer.
Où la mort rode, tout près, tout le temps.


Même en ayant eu du mal à m'identifier aux personnages (pourtant, il y a un panel de caractères !), l'auteur a su me mettre mal à l'aise avec ces créatures qui ne sont pas décrites.
Comme les personnages, on ne sait pas de qui ont a peur mais on sait pourquoi !

Bref, ceci était la chronique d'une fille dont les émotions se sont exacerbées face au suspens maintenu par l'auteur.

D'ailleurs, vous connaissez Game of Thrones ? Donc vous connaissez le principe des personnes-qu'on-veut-pas-qu'elles-meurent. Donc vous comprenez le "Snif" en début d'avis.


Par contre, le coup d'avoir des enfants se nommant Fille et Garçon, ça ne m'a pas aidé à entrer dans l'histoire. Peut-être que Girl et Boy est utilisé chez les anglophones, mais ça passait mal pour moi...

Et la fin... 
Si tu ne veux pas être spoilé(e), ne surligne pas !

Ok. Pendant tout le livre, j'étais sûre qu'ils n'y arriveraient pas.
Mais une fois arrivés, j'aurais bien aimé que l'auteur développe un peu plus l'histoire de Malorie et des enfants.
Les enfants n'ont connus que peu de personnes, est-ce qu'ils ont su se sociabiliser ?
Malorie va-t-elle se remettre de son rôle de leader seul ? Rôle qu'elle ne va peut-être pas tenir dans la colonie ?
Est-ce qu'il est si facile que ça de recouvrer la vue après des années dans la pénombre ?



Coup de cœur pour l'intelligence de l'auteur pour
laisser notre imagination faire son travail



PS : Pour toi, à quoi ressemblent ces créatures ?




Musique : Down by the river - Milky Chance

samedi 18 juillet 2015

Nos étoiles contraires

Et oui, encore une couverture bleue...

Couverture Nos étoiles contraires
John GREEN

Résumé : 

« Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. »


x Romance x Jeunesse x
x Nathan Jeunesse x 323 pages x Février 2013 x 


Citation :

-Ok sera notre "toujours".
-Ok.
-Ok.



Mon avis :

Le seul livre que j'ai lu - ou plutôt dont je me souviens - lié au cancer est Oscar et la dame rose (mon avis ici).
Qui n'a rien ressenti en apprenant qu'un proche (ou pas proche) est atteint par cette maladie, qu'on décide de prendre beaucoup plus de temps pour le soutenir, qu'on se rend compte qu'on ne peut pas être aussi présent qu'on le souhaite, qu'il va s'en sortir, ou pas ?


Personnellement, si un livre parle du cancer, de manière plus ou moins directe, je veux être bouleversée, secouée comme dans la vraie vie ! 


Et puis, un couple qui ne s'échange pas des "Je t'aime" à tout va,
mais des "Ok ? Ok.", ça ne pouvait que me plaire !

J'avais donc de plus en plus d'attentes envers ce roman, entre l'aspect romance-pas-niaise et la relation avec le cancer.


Je n'ai pas été déçue.

John Green partage avec nous toutes les pensées d'Hazel, la narratrice dont la vie tourne exclusivement autour de son cancer, qu'elle soient drôles ou cyniques mais toujours tranchantes. Elle nous fait part de son sentiment de culpabilité et de son entêtement. Elle ne cherche pas à être parfaite, juste à être assez forte pour que ses proches souffrent moins.
Ce personnage m'a touchée. Je me suis identifiée à elle et aux personnages qui l'entourent. Je m'attendait même à les croiser dans la rue tellement leurs caractères me faisaient penser à des proches !
Augustus, c'est l'ami toujours présent qui vous remontera le moral. Les parents, ce sont les personnes qui s'impliquent tellement qu'on souhaite les aider pour rendre leur vie plus facile. L'ami-d'Augustus-dont-j'ai-oublié-le-nom est l'ami toujours dans une histoire d'amour qui finit mal.

John Green a su écrire une histoire où on ne prend pas les personnages en pitié alors que, il faut quand même l'avouer, ils ne sont pas épargnés par la vie : leur mode de vie un peu plus compliqué, leur passion pour un livre "Une impériale affliction", ...


Bref, à la fin du roman, j'étais bouleversée, secouée.

Allez-y. Plongez-vous dans cette histoire. Ok ?



Musique : Counting stars - OneRepublic